Goin
Goin (prononcez Go in à l’anglaise).
Anonyme et content de l’être, Goin découpe son premier pochoir en 1996, et s’exprime dans la rue de manière régulière depuis 1999. Sa vision sur l’engagement solidaire, matinée de punk-rock, nous offre des œuvres de militant pur et dur. Le pochoir est son outil de prédilection, mais reste un outil avant tout : efficace, sans fioriture, épuré, uniquement au service du sujet traité. Ses compositions sont d’une simplicité qui magnifie le sujet, rendant ses œuvres ultra efficaces, toutes chargées d’une bonne dose d’humour caustique. Un humour noir assez « british » pourrait-on dire… et les amateurs ne s’y trompent pas : sans être une copie de Banksy, son travail en a la puissance. Les œuvres de Goin restent gravées, dans les esprits et sur les murs, à côté de chez vous ou à l’autre bout du monde, car une chose est certaine, l’artiste y met tout son sang et toutes ses tripes.
Lorsque l’on fait du pochoir, existe-t-il un meilleur moyen pour tester sa force de frappe que de traverser la Manche et d’aller poser quelques œuvres du côté de Bristol – la terre natale de Banksy ? Goin s’y rend à plusieurs reprises dès 2007, et son travail y est immédiatement remarqué. Les invitations suivent, les portes s’ouvrent et la presse en parle : le magazine anglais LSD lui consacre un article de 17 pages en 2011, et les blogs s’en donnent à cœur joie. Depuis, l’artiste s’y rend au moins une fois par an, et ponctue son quotidien de nombreux autres voyages. l’actualité ou l’histoire du pays.