Dès son enfance rebelle où il pratiquait déjà le surf, il aime caricaturer ses professeurs et ses amis. Très inspiré par Rick Griffin , il hérite alors du surnom « Murphy » qui ne le quittera pas.

Après avoir travaillé de longues années, comme artiste pour de grandes marques de sport spécialisées dans le textile et la glisse, sa technique évolue. De la photo peinte à l’encre de chine, les terres ocres, la couleur, il s’essaie à différents courants de matière, la cendre, les enduits. Aussi sur différents supports comme le bois trouvé sur les plages, qu’il recycle, et bien sûr la toile marouflée, pour enfin toucher le sommet avec la feuille d’or qui l’inspire.
?Riche de ce melting-pot d’influence matière, sa peinture se veut une sorte de journal intime, la matière ainsi que les notes de couleur en seraient les mots et la ponctuation.
Fortement influencé par l’Afrique où il est né, et de ses voyages en Afrique du Sud, Australie, Indonésie, Ile Maurice, Hawaii, son style de vie et sa passion pour l’art a toujours été une belle évidence.
La peinture, le dessin restent le premier langage, l’impact de la lumière et du mouvement une force émotionnelle.

Avec François Lartigau la peinture se démocratise, un langage populaire, le premier avant que naissent les mots, un langage qu’il faut mettre à la portée de tous.