Artiste protéiforme elle dessine, sculpte toutes les matières, travaille le bronze qu’elle a étudié en Californie, la forge ou encore la gravure.

En cherchant un lieu pour exposer son travail, elle loue un espace immense, un vieux squat transformé en galerie éphémère. Ce dernier est tellement grand qu’il se révèle complètement inadapté à ce qu’elle fait. Grâce à une amie qui lui souffle l’idée, elle pense à faire une oeuvre gigantesque. Une oeuvre qui ne sera pas en céramique, mais dans un matériau qui ne manque pas dans l’environnement où elle se trouve… le carton.

Sa première réalisation inspirée d’une de ses sculptures, sera un gorille géant qui touche le plafond de son atelier. S’ensuit une première expo de groupe baptisée TRANSMUT, en 2012 à la galerie Fresh Paint, à Montréal. La carrière de Laurence qui, à travers ses oeuvres, opère une analyse du consumérisme, de la nature animale de l’Homme et une critique de la société et de l’écologie, est lancée.

Une carrière à l’échelle internationale qui passera par l’Allemagne et le Danemark, avant de faire, par l’entremise de Jérome Catz, le créateur des espaces d’art Spacejunk dédiés aux artistes de la Board Culture, du street art, du Lowbrow et du Pop Surréalisme…

Laurence Vallières

Samedi 12 SEPT

Reservez vos places